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Ed Gein, le psychopathe qui inspira le monde du cinéma…

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On croit souvent que la réalité s’inspire des films d’horreur. Que nenni ! C’est en fait tout l’inverse. On pourrait même souligner le fait que les vidéos édulcorent la réalité, c’est pour dire… C’est en tout cas la vérité pour le fameux tueur en série Ed Gein qui a lui seul inspira Le Silence des Agneaux, Massacre à la Tronçonneuse et Psychose. Pas moins de trois grands classiques du cinéma…

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Edward Theodore Gein est un tueur en série nécrophile américain, né le 27 août 1906 à La Crosse, dans le Wisconsin, et décédé suite à une insuffisance respiratoire le 26 juillet 1984 à Madison, dans le Wisconsin. Voilà pour le côté historique. Mais ce n’est pas ce qui nous intéresse le plus dans ce genre de cas, on veut des détails !! Rassurez-vous, ça vient…

 

Comme toute bonne histoire de personne déviante, le petit Ed est né dans une campagne isolée et était fortement (trop) attaché à sa mère. Déjà pas très futfute de nature, c’est un enfant fragile intellectuellement et dominé par un père alcoolique, une mère caractérielle qui détestait les femmes et un frère qui voulait fuir tout ça. Ca pose le contexte.

 

Elevé dans l’idée que les femmes étaient le Mal incarné et les agents de Satan (oui la mère aussi devait avoir un petit problème), Ed Gein était un enfant isolé et sans amis. Avec son frère, ils grandirent dans ce contexte judéo-chrétien hyper culpabilisant si bien que si son frère voulait quitter le foyer familial, Ed, quant à lui, restait inconditionnellement dans les jupes de sa mère. Oui, on entrevoit le bon complexe d’Oedipe qui pointe son nez.

 

Sa vie prît un tournant le 16 mai 1944, lorsque son frère Henry mît le feu à un marais sur la propriété. On le retrouva mort à la fin de l’incendie mais chose étrange, s’il est décrété mort par asphyxie, cela ne semble pas être les conséquences du feu. Mais les autorités locales classent l’affaire comme accident. 

Un an et demi plus tard, le 29 décembre 1945, alors qu’il a 39 ans, le décès de sa mère lui est catastrophique. Livré à lui-même pour la première fois de sa vie, il refuse cette mort et tente tout pour la faire revivre, en commençant par des incantations devant sa tombe. Il se met alors à déterrer des cadavres et découpe leurs peaux pour se faire un « habit humain » de femme riche. Charmant. 

Obsédé par l’idée de retrouver sa mère à travers ce « déguisement », il les écorche, découpe les parties intimes pour en faire des trophées hideux. Il enfile leurs peaux tannées. Il se fait des masques avec la peau de leur visage. Pour la petite anecdote, c’était pour son entourage, un voisin tranquille à qui on confiait volontiers ses enfants en garde. Un beau jour, un môme qu’il a l’habitude de garder lui rend visite, aperçoit un crâne et s’en s’inquiète. Impassible, Gein lui explique que c’est un souvenir de guerre rapporté par un cousin du Pacifique où il a combattu les Japonais. De retour chez lui, le jeune garçon parle de sa découverte, mais personne ne veut le croire.

 

Puis, une commerçante renommée disparue et il est le dernier à l’avoir vu. La  police commence à s’intéresser à lui. Lorsqu’elle arrive sur place, tout est noir. En ouvrant la porte, une puanteur suffocante prend l’inspecteur en tête. Ce dernier pense au cadavre d’un animal chassé. Mais il fût pris d’horreur en tombant sur le cadavre de la commerçante, suspendu, les tripes à l’air et décapité. 

La fouille de la maison est alors entreprise. Celle-ci est remplie d’ordures et empeste jusqu’à vomir. Et là, l’horreur prit toute son ampleur : ils retrouvent la tête de Mme Worden dans un sac en toile de jute. Mais aussi quatre nez, neuf masques réalisés en peau humaine, plusieurs bols façonnés dans des crânes humains, dix têtes de femme auxquelles il manque la partie supérieure, plusieurs chaises recouvertes de peaux humaines, la tête d’une certaine Mary Hogan, disparue trois ans plus tôt, dans un sac en papier, une chemise en peau humaine dans les toilettes, neuf vulves dans une boîte à chaussures, un crâne sur une table de chevet, de multiples organes dans un réfrigérateur, une paire de lèvres accrochée à la ficelle de commande d’un store, une ceinture faite avec des mamelons féminins, un abat-jour taillé dans la peau d’un visage. 

 

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Arrêté rapidement, Ed Gein nie la première fois. Puis, un peu poussé (fortement), il avoue. Cependant, la confession qu’il s’apprête à faire ne pourra pas être prise en compte par la justice par la suite, car elle a été extorquée par la force. Le vieux célibataire raconte son histoire à faire dresser les cheveux sur la tête de Bachar en personne. Il explique comment durant cinq ans, entre 1947 et 1952, il a effectué une quarantaine de visites nocturnes aux trois cimetières du coin pour y faire ses emplettes de cadavres de femmes d’âge mur. Dès qu’il apprend, en lisant le canard local, qu’un enterrement est prévu, il se rend dans le cimetière concerné la nuit suivante pour vérifier s’il peut facilement déterrer le cercueil avec un complice à qui il fait croire qu’il se livre à des expériences.

 

Il raconte aux flics paniqués qu’il choisit exclusivement des mortes lui rappelant physiquement sa mère décédée en 1945, car, ce qu’il veut, c’est utiliser les cadavres pour se fabriquer une sorte de costume à l’image de celle-ci. Il a toujours rêvé d’être une femme et surtout sa mère adorée. Il reconnaît ainsi avoir déterré de vieilles dames pour les inviter à prendre le thé chez lui avant de les écorcher… Le shérif ne manque pas de lui demander s’il n’aurait pas profité de ces occasions pour violer ses invitées. Le petit bonhomme est outré. « Elles sentaient trop mauvais. » Au cours de son interrogatoire, il confirme avoir assassiné Bernice Worden, 58 ans, et encore la serveuse d’une auberge, Mary Hogan, en 1954.

 

Déclaré irresponsable de ses actes, il est interné dans un hôpital psychiatrique du Wisconsin.

Il est surnommé « le boucher de Plainfield », la petite bourgade du Wisconsin où se trouve la ferme familiale, pour avoir assassiné deux femmes, dont Mary Hogan (dont on a retrouvé la tête chez lui, dans un sac en papier) et mutilé plusieurs cadavres qu’il a déterrés. En fait, il a beaucoup plus de victimes à son actif mais son procès est limité par souci d’économie, le comté dont il dépend n’étant pas très riche et ne pouvant s’offrir un procès à plusieurs millions de dollars.

Edward Gein est mort en 1984 d’une insuffisance respiratoire à l’âge de 77 ans, en institut de gériatrie où il a été placé 6 ans auparavant, après un long séjour en prison. Et la maison a été détruite dans un incendie d’origine inconnue.

 

 

Source : LePoint ; Wikipédia ; CrimeLivrairy

À propos Anne-Line

Social media manager, community manager, rédactrice ou encore chef de projet, cette dynamique auto-entrepreneuse a plus d'une corde à son arc. Passionnée par les médias et les réseaux sociaux, Anne-Line est aussi une grande voyageuse, menée toujours plus loin par sa curiosité insatiable.

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